Le Calvaire à Bomal, une balade plus sportive

un point de vue magnifique au cours de la balade du calvaire à Bomal

Brève description

Cette balade  située sur l’ancienne commune de Bomal, gros Bourg établi au confluent de l’Ourthe et de l’Aisne, le long de deux axes routiers, vous amènera à escalader un des points de vue magnifique, le Calvaire

Un peu d’explication pour cette balade sportive

Bomal centre

Vous remarquerez la présence de nombreux bâtiments du début du siècle dernier, souvent quelconques et hétérogènes… Quelques maisons perpendiculaires en moellons de calcaire équarris datant du XIXème siècle s’observent sur la rue de La Petite Batte.

Le départ de la promenade se trouve su la place du Sassin : lieu dit très ancien. L’orthographe en Wallon étant säcin, il doit venir de l’hypothétique salicinum, un collectif dérivé de salix « saule ». Il désignait un endroit planté de saules. Les saules ont bien sûr disparu. Au début de ce siècle l’endroit était constitué de parcelles louées par la commune aux habitants qui y faisaient leur jardin.

La gare

Après avoir franchi l’Aisne et peu avant de franchir l’Ourthe, remarquez sur votre gauche la ferme de Bomal. Cette ferme en quadrilatère, en moellons calcaire, remonte au XVIème siècle et a été transformée en 1764. Le millésime figure sur le portail cintré du porche d’entrée. D’autres remaniements furent entrepris au XIXème siècle.
C’est la gare de Bomal qui se présente ensuite à vous :
C’est seulement en  1858  que la ligne Liège-Jemelle voit le jour. La compagnie érigea des gares de style néo-renaissance italienne entre autre à Barvaux et Bomal.

Un peu de botanique

Deux plantes, assez peu fréquentes, ont été observées à cette gare .

Le saxifrage tridactyle (Saxifraga tridactylites L.)

La floraison du saxifrage tridactyle , plante annuelle de 2 à 15 cm.  se produit d’avril à mai. Cette espèce dite calciphile manifeste une certaine préférence pour les sols calcaires. Elle s’observe dans les vieux murs, rochers, dunes et ballast des voies ferrées.

L’épervière orangée (Hieracium aurantiacum L)

fait partie du monde des plantes vivaces, hémicryptophyte à rosette (plante vivace dont les bourgeons de renouvellement sont situés au niveau du sol). La taille varie de 20 à 80 cm.  Sa floraison de déroule de juin à août. Cette plante subspontanée très rare est cultivée pour l’ornement dans les jardins. Un végétal est dit subspontané lorsque, après avoir été introduit artificiellement dans un endroit, il parvient avec le temps à s’y comporter comme une plante indigène. L’épervière pousse généralement aux abords des chemins, pelouses rudéralisées, terrains vagues, abords des habitations.

Le rocher du Calvaire

Pour le reste vous longerez en partie la voie de chemin de fer et arriverez au pied du calvaire . Cet endroit est décrit comme un endroit très escarpé avec une croix consacrée au souvenir d’un malheureux qui a perdu la vie. Cette montagne dénommée  jusqu’en 1905  la roche à Dohinvau s’appelle désormais le Rocher du Calvaire ou simplement le Calvaire.

Selon l’abbé Guebels (vénérable pasteur de Bomal de 1869 à 1922), aux deux côtés de la croix se trouvent les statues de la T. S. Vierge (Mater Dolorosa) et de saint Jean, mesurant chacune 1m50. Sur le socle, au pied de la croix se lit le chronogramme suivant :
« eCCE CrVCe reDeMptor (1905). Voilà celui qui nous a rachetés par la croix »
Peu après le curé regretta de ne pas avoir choisi : « CrVCe proteCtor aC reDeMptor »

Ce lieu est encore appelé “LI CREU D’L’ANGLAIS” : une croix en bois précédait ce lieu, croix qu’aurait élevé un cavalier anglais perdu sur le plateau de Herbet par une nuit d’encre et qui grâce à son cheval qui s’arrêta brusquement, refusant de bouger, échappa à une chute mortelle.

Le Mont des pins

De là-haut, vous pourrez notamment observez sur votre droite la butte boisée du “Mont des pins” : c’est une Réserve Naturelle gérée par Natagora. Avec un sous-sol composé essentiellement de calcaire autrefois les moutons pâturaient  à cet endroit enclavé entre les vallées de l’Ourthe et de l’Aisne et complètement à nu. Les pelouses calcaires furent par la suite plantées de pins noirs d’Autriche (dès la fin du 19ème siècle), envahies par les semis de ces résineux, ou encore, dès l’abandon du pâturage ovin, livrées à la recolonisation naturelle. Grâce notamment aux lapins, et actuellement grâce à certaines mesures de gestion appropriées, quelques pelouses calcaires ont conservé leur intérêt exceptionnel. Ce petit paradis vaut vraiment le détour !

Infos pratiques

Altitude : 135 m
Distance : 4,5 Km
Durée approximative : 2 h 00
Difficulté : difficile
Caractéristiques : forêt – points de vue remarquables – glissant par temps humide

Si le fichier s’ouvre directement dans le navigateur :

  • sur ordinateur, clic droit + Enregistrer la cible du lien sous.
  • sur téléphone, appui long + Télécharger le lien

.